mercredi 27 janvier 2010

Vint le temps du Doute et de l'Hésitation.



Swimming With Dolphins - Everything's A Miracle
Swimming With Dolphins - Up In The Stars


Samedi 23 Janvier 2o1o, au soir.

J'ai des-espoirs, j'ai des attentes, une triste vie, trop trépidante. J'ai de grands rêves, des- illusions, et des pensées bien trop badantes.

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Lundi 25 Janvier 2o1o, au soir.


Quand les ténèbres atteignent mon âme triste, je m'éteins avec elle. Tu demeures un songe où mes fantasmes les plus stupides viennent, soir après soir, s'échouer. Alors je m'évanouis - moi et mon âme débile - en rêvant à toi Chimère - et à ton corps subtil. -

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 "The end is uncertain
And I've never been so afraid [...]  

Farewell Powdery Paradise

Adam Young - Tidal Wave & The Tip Of The Iceberg

dimanche 24 janvier 2010

Vint le temps de la Découverte.


  Owl City - Meteor Shower
Owl City - Hello Seattle ( Remix )





 Je suis Chronos, le Temps est mien, il m'appartient.
De mon Sablier, je vois défiler la vie en chaque grain.
Je le vois pourtant, ce Temps, s'échapper d'entre mes mains.
Je suis Chronos, le Temps est mien, il m'appartient.
Je vois l'emprise que j'ai sur lui, et celle qu'il a sur moi.
User de mon pouvoir serait vain,
Je suis Chronos, au Temps j'appartiens, mais si je l'accepte, je deviens sien.


Au crépuscule, lorsque le jour décline et laisse place à de tristes songes, 
De ton foudre, tu déchires mon âme qui émane vers des cieux, d'ordinaire étoilés. 
Alors, le Zéphyr m'élève toujours plus haut dans les nuées, m'éloignant un peu plus de toi. 
Un tournent, un cauchemar dont tu es l'unique à pouvoir mettre fin.
Tu rayonnes et je palis. Tu demeures, toi et tes sourires triomphaux, tandis que je subsiste ici-bas, abattu. Tu te dresses avec fierté, honneur et mystère, à l'orée de ce qui m'apparait guère endurable. Je m'enivre de tes mots. Je te phantasme pourtant. Tu es mon Œdipe, tu es mon inverse. Néanmoins, nous sommes tous deux semblables. Décadente et idyllique chimère, Je te vénère et je te hais.
Alors je reste là, las et prostré dans le noir, rongé par cet horrible sentiment d'espoir. 
Tu es mon exutoire, mets fin à cet affreux cauchemar avant qu'il ne soit trop tard.
Car si j'use de mon sourire, ou de quelque autre charme,
Ôte-le moi et me désarme,
Regarde-moi souffrir, et vois mes larmes.
Et si ces soirs-là, je lutte contre l'Onde,
Pour t'oublier durant quelques secondes,
Je l'avoue, c'est un fol et triste soulagement à toi, qui fait naître en moi de doux tourments.
Je constate alors en moi, cette stupide candeur. 
Et seule face à cela, cette stupeur. 
Rêves éthyliques, Souhaits idylliques.



"Rien ne nous rend si grands qu'une grande douleur.
Mais, pour en être atteint, ne crois pas, ô poète,
Que ta voix ici-bas doive rester muette.
Les plus désespérés sont les chants les plus beaux,
Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots."
Alfred De Musset - La nuit de mai